Avec le retour des beaux jours, les insectes et autres petites bêtes sont de retour.
Certains enfants peuvent ressentir de l’appréhension au moment de rentrer en contact avec l’animal. Dans ce cas, je m’émerveille devant notre observation et je le manipule avec précaution pendant un court instant. Nous l’observons avec attention. Je reprends avec douceur et bienveillance les différents critères observés.
Après cette phase d’approche, les enfants souhaitent également pouvoir toucher ou déposer l’animal au creux de leurs mains. Je leur explique les règles pour le manipuler sans l’apeurer, le stresser ou le blesser.
Aujourd’hui, j’intervenais dans une MAM sur le thème de l’escargot. Une petite fille de 2 ans avait peur de toucher un escargot. J’ai repris les différentes phases décrites ci-dessus.
Après quelques minutes, elle a attrapé délicatement l’escargot pour le déposer au creux de sa main. Elle était fière d’avoir dépasser sa peur et émerveillée de pouvoir le toucher et l’observer de si près.
Elle était également étonnée des différentes sensations ressenties : la bave sur sa main, la force de déplacement de l’escargot.
Après l’avoir remis délicatement dans le terrarium, elle n’a cessé de l’observer.
Certaines peurs peuvent être transmises par nous, les adultes, souvent par méconnaissance ou parce que c’est sale.
Mais ces moments de contact avec la nature sont tellement important dans le développement global des enfants. Mais aussi parce qu’on protège, ce que l’on connait.
Je terminerai par une belle citation de Jacques-Yves Cousteau : « On aime ce qui nous a émerveillé, et on protège ce que l’on aime. ».
Dans ton quotidien, comment connectes-tu ton enfant à la magie du vivant?